A travers ce récit autobiographique, elle explore les différentes facettes de ce qu'elle appelle l'« inexistence » imposée aux femmes par les hommes et plus généralement aux minorités par la société. Puiser dans son vécu lui permet d'étayer une réflexion sur l'identité, sur son rapport à la lecture et à l'écriture tout en donnant quelques pistes pour concevoir un monde meilleur : chaque individualité, si opprimée et niée soit-elle, a la capacité de lutter contre la violence systémique dès lors qu'elle comprend qu'elle n'est pas seule.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy
Née en 1961, Rebecca Solnit est l’une des intellectuelles américaines contemporaines les plus influentes de notre époque. L'ensemble de son œuvre est en cours de traduction aux Editions de l'Olivier.