NÊ en mai 1965 à Ixelles, Bernard Vrancken dÊveloppe très rapidement un sens de l'esthÊtisme, une recherche du ÂĢ beau Âģ, qu'il n'aura de cesse d'explorer à travers le dessin. PrÊcoce, il se distingue rapidement, publiant ses premières planches dans le journal Tintin à l'Ãĸge de 16 ans. Et pourtant, il est totalement autodidacte. Quelques annÊes plus tard, il fait une rencontre dÊterminante : Stephen Desberg, qui se dirige alors vers des rÊcits plus rÊalistes. Un genre auquel les deux hommes s'essayent au long des quatre tomes du Sang Noir, au Lombard. RodÊ, le duo revient ensuite avec I.R.$. Rapidement, les enquÃĒtes financières de Larry B. Max se taillent une place de choix au panthÊon de la B.D., allant mÃĒme jusqu'à traverser l'Atlantique. Un succès qui pousse Bernard Vrancken à se dÊpasser un peu plus chaque jour. RÊcemment, il dÊcide d'ajouter du lavis sur sa ligne claire et ÊlÊgante, obtenant un rÊsultat d'une profondeur stupÊfiante. Preuve que, mÃĒme chez les Ãĸmes bien nÊes, la valeur se dÊveloppe au fil des annÊes !
NÊ en mai 1965 à Ixelles, Bernard Vrancken dÊveloppe très rapidement un sens de l'esthÊtisme, une recherche du ÂĢ beau Âģ, qu'il n'aura de cesse d'explorer à travers le dessin. PrÊcoce, il se distingue rapidement, publiant ses premières planches dans le journal "Tintin" à l'Ãĸge de 16 ans. Et pourtant, il est totalement autodidacte. Quelques annÊes plus tard, il fait une rencontre dÊterminante : Stephen Desberg, qui se dirige alors vers des rÊcits plus rÊalistes. Un genre auquel les deux hommes s'essayent au long des quatre tomes de "Sang Noir", au Lombard. RodÊ, le duo revient ensuite avec "I.R.$". Rapidement, les enquÃĒtes financières de Larry B. Max se taillent une place de choix au panthÊon de la B.D., allant mÃĒme jusqu'à traverser l'Atlantique. Un succès qui pousse Bernard Vrancken à se dÊpasser un peu plus chaque jour. RÊcemment, il dÊcide d'ajouter du lavis sur sa ligne claire et ÊlÊgante, obtenant un rÊsultat d'une profondeur stupÊfiante. Technique qu'il applique Êgalement sur sa nouvelle collaboration avec Stephen Desberg, avec la sÊrie "H.ELL". Preuve que, mÃĒme chez les Ãĸmes bien nÊes, la valeur se dÊveloppe au fil des annÊes !
Stephen Desberg se destinait en premier lieu à la musique, mais les hasards des rencontres lui ont permis de mettre un pied dans la bande dessinÊe, via de courtes histoires pour le journal ÂĢ Tintin Âģ et des sÊries tout public chez ÂĢ Spirou Âģ parmi lesquelles ÂĢ Billy The Cat Âģ. Cette dernière connaÃŽtra d'ailleurs une adaptation en dessin animÊ, rÊalisÊe avec Colman. Se prenant au jeu, il scÊnarise ensuite de somptueux one shot avec le regrettÊ Will. Ces derniers amorcent une transition vers davantage de rÊalisme, registre dont Desberg va devenir l'un des grands. NÊ à Bruxelles d'un père amÊricain, il a toujours suivi avec attention l'actualitÊ de son ÂĢ autre pays Âģ, et a beaucoup rÊflÊchi à la nature profonde des Ãtats-Unis. De ces rÊflexions sont nÊes des sÊries telles que ÂĢ I.R.$. Âģ, ÂĢ Tosca Âģ, ÂĢ Black OPÂģ, ÂĢ Rafales Âģ ou ÂĢ Sherman Âģ. FÊru d'Histoire, il dÊlaisse volontiers le contemporain pour des siècles plus anciens, allant de la Rome antique de ÂĢ Cassio Âģ au Far-West de ÂĢ L'Ãtoile du DÊsert Âģ, en passant par l'Italie du dix-huitième siècle avec ÂĢ Le Scorpion Âģ. Mais, toutes ses sÊries sont liÊes par cette volontÊ d'interroger la nature de l'homme, son besoin de croire, et sa capacitÊ à utiliser le mythe (qu'il soit historique ou religieux) en tant qu'outil politique. Toujours proactif, il essaie Êgalement de faire Êvoluer le mode de conception des BD franco-belges en crÊant des sÊries parallèles à "I.R.$." avec les projets ÂĢ All Watcher Âģ, ÂĢ I.R.$. Team Âģ ou encore l'ambitieux ÂĢ Empire USA Âģ conçu avec non moins de six dessinateurs. Photo : L. Melikian